La durabilité nécessite d’anticiper et prévenir les risques. Mais le nouveau contexte sanitaire, technologique, écologique et géopolitique rend difficile leur évaluation par les méthodes actuarielles habituelles, du fait de l’absence de données adaptées pour nourrir les modèles probabilistes. Il faut se projeter dans le futur, sans véritable référence dans le passé, pour aborder ces nouveaux risques et pour en quantifier l’impact possible. 

L’atelier illustrera sur plusieurs exemples les difficultés rencontrées par les actuaires pour modéliser ces risques nouveaux : l’impact de la pollution sur la vie humaine, de la sécheresse sur les dommages, de la digitalisation des interactions technologiques... Quelques pistes seront évoquées pour contourner ces difficultés d’absence d’observations quantifiées dans le passé et intégrer l’expertise des épidémiologistes, géographes et experts de différents domaines, dans une nouvelle « ingénierie actuarielle ».

Un exemple de coopération sera fourni, avec l’intervention d’une chercheuse universitaire géographe dans le cadre d’un programme d’étude du risque inondation par les tsunamis dans la plaine de Martil au nord du Maroc. La comparaison de trois méthodes sera présentée.